Illustration/SIPA
Les villageois à bord des embarcations ont traversé la rivière Ubangui qui marque la frontière entre la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville sous de fortes pluies.
Une attaque à l’arme blanche est survenue à Dongo dans le district du Sud-Ubangi de la province de l’Équateur en République démocratique du Congo. Un mouvement de panique s’en suivait obligeant une partie de la population à fuir vers le Congo-Brazzaville. Mais les embarcations transportant les villageois ont chaviré sur la rivière Ubangui marquant la frontière entre les deux Congo. Résultats : au moins 40 civils se sont noyés durant le naufrage.
Pour le moment, le nombre exact de victimes n’a pas encore été communiqué. D’après toujours Jean Bakatoye dans les colonnes du site voaafrique.com, le bilan est encore provisoire. Selon ses explications, d’autres corps sont encore transportés plus loin par les eaux de la rivière. "Jusqu’à mercredi soir, nous avons récupéré 40 corps sans vie de personnes noyées alors qu’elles traversaient cette rivière sous de fortes pluies accompagnées d’orages", a déclaré Jean Bakatoye, vice-gouverneur de la province du Sud-Ubangi, dans le nord-ouest du pays sur le récit d’Europe1.
Quelques soldats étaient également blessés durant l’assaut à Dongo. Quatre témoins affirment avoir aperçu les corps de deux soldats congolais et quatre assaillants tués "par balles". Les habitants étaient paniqués en voyant l’arrivée des renforts de l’armée. Ce qui les a poussés à se diriger vers Congo-Brazzaville souligne le vice-gouverneur.
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