Le volcan Nyiragongo, situé dans l’est de la RD Congo est entré en éruption samedi. Au moins 32 morts ont été recensés.
Les habitants de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont été terrorisés dans la soirée du samedi 22 mai, lorsque le volcan Nyiragongo est soudainement entré en éruption. Face à cette catastrophe naturelle, la population a pris la fuite, et les autorités locales ont évacué la ville de Goma. Comme le rapporte le journal 20 Minutes, deux coulées de lave se sont échappées du volcan, dont une est arrivée à la lisière de la ville avant de s’immobiliser dimanche matin.
Raphaël Ténaud, chef adjoint de délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a indiqué à la presse française, qu’entre 900 et 2 500 habitations ont été détruites par les coulées de lave. Effectivement, la langue de lave s’est étendue sur des centaines de mètres, coupant la route qui relie Goma à Butembo (axe important du commerce régional).
Outre les dégâts matériels, le nombre des victimes ne cesse d’augmenter. Joseph Makundi, le coordonnateur provincial de la Protection civile au Nord-Kivu a fait état de 32 décès. Au moins 7 personnes ont trouvé la mort, asphyxiées par les vapeurs toxiques au moment où elles marchaient sur la coulée de lave.
La situation a été très tendue dans la ville de Goma ce mardi, car des tremblements de terre ont été fortement ressentis. Au moins deux longues fissures, pouvant atteindre quelques dizaines de centimètres par endroits, sont apparues.
Elles ont fracturé le sol en pleine ville : l’une dans la partie ouest et s’étend sur plusieurs centaines de mètres, l’autre dans le nord-est, à proximité de l’aéroport de Goma sur la chaussée de la route principale. La population vit dans l’angoisse d’une nouvelle éruption, note le journal.