Le pape François a démarré son déplacement dans la zone entre le 6 et 10 septembre. Hier, le souverain pontife est arrivé au Mozambique. Il se rendra ensuite à Madagascar et à l’île Maurice.
Hier soir, le pape François est arrivé au Mozambique. Le pape François est arrivé dans la popemobile au Pavillon Maxaquene. C’est l’un des principaux complexes sportifs du pays et il a accueilli cette rencontre interreligieuse.
Au milieu de ce cri d’espoir, le Pape François a été reçu par des milliers de jeunes de toutes les religions. Ils voulaient écrire une nouvelle page de l’histoire de leur pays, après presque deux décennies de guerre et un million de morts.
Ce n’est pas un hasard si la première rencontre pastorale du voyage fut une rencontre interreligieuse. C’est parce que les catholiques ne représentent que 28% de la population.
Pour commencer cette rencontre, ils ont chanté cette chanson... "Nous sommes tous égaux, créatures du même Seigneur, nous sommes tous frères et sœurs..."
"Qu’est-ce qui est plus important pour nous pasteurs que de rencontrer nos jeunes ? Vous êtes important ! Il faut que tu saches ceci. Vous devez y croire", explique le Pape François.
Avec les chants et les spectacles, les jeunes chrétiens, musulmans et hindous ont tous montré leur unité avec un but commun : apporter la paix dans un pays marqué par de grandes différences politiques et sociales.
Le pape François en a profité pour rappeler les 77 buts du footballeur Eusebio da Silva. Il était connu sous le nom de "Panthère noire" car il a surmonté les graves difficultés économiques de sa famille pour réaliser ses rêves.
Le pape a utilisé ce footballeur comme exemple pour les encourager à construire des ponts, à tendre la main et à ne pas se laisser consumer par deux attitudes qui tuent les rêves et l’espoir : la résignation et l’anxiété.
"Ce sont les grands ennemis de la vie. C’est parce qu’ils nous propulsent habituellement le long d’un chemin facile mais contre-productif, et le tribut qu’ils font est vraiment élevé. Nous payons de notre bonheur et même de notre vie."
"Aujourd’hui, nous voyons que le monde se détruit lui-même par la guerre. C’est parce que nous sommes incapables de nous asseoir et de parler. Trouvez donc des moyens de construire l’amitié sociale."
Le pape les a invités à rester unis. Il les a encouragés à ne pas abandonner leurs rêves et à approfondir la solidarité afin de construire une nouvelle étape de paix dans l’histoire du Mozambique. C’est un pays diversifié dans ses croyances, mais uni dans sa culture.
Pour conclure cette rencontre, une danse chorégraphiée spectaculaire a été exécutée pour dire au revoir au Pape François.