Le mardi 16 novembre en plein centre de Kampala, la capitale ougandaise, un double attentat-suicide a fait au moins 3 morts et 33 blessés. Ces attaques ont été revendiquées par l’organisation jihadiste État islamique.
Les autorités ougandaises ont attribué ces attaques à un "groupe local lié aux ADF", les Forces démocratiques alliées, rébellion active dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, rapportent les médias francophones comme France 24. L’organisation EI désigne les ADF comme sa "province d’Afrique centrale", et au mois de mars dernier, les États-Unis les avaient officiellement déclarés affiliés à l’État islamique.
Les deux explosions ont eu lieu à trois minutes d’intervalle, vers 10h00 (heure locale) dans le quartier d’affaires de Kampala. La première attaque s’est déroulée à check-point près du quartier général de la police par un homme qui transportait une bombe dans un sac à dos. La seconde par deux autres, déguisés en moto taxis à côté de l’entrée du Parlement, relate la police locale.
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Fred Enanga, le porte-parole de la police, a fait également savoir que les forces contre-terroristes ont arrêté un quatrième homme et "récupéré un engin explosif artisanal non explosé […] chez lui". Cet individu, blessé pendant son arrestation, est décédé un peu plus tard.
Dans un communiqué partagé sur ses chaînes Telegram, l’EI a confirmé que les trois kamikazes avaient mené les deux attaques en son nom, insistant aussi que l’Ouganda faisait "partie des États qui participent à la guerre contre l’EI en Afrique centrale".
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