Leur convoi a heurté un engin explosif près de Tessalit, dans le nord-est du Mali, samedi 2 octobre. Le secrétaire général des Nations unies a indiqué que les responsables de cette attaque devront être traduits en justice.
Samedi, un Casque bleu de la mission de l’ONU au Mali a été tué tandis que quatre autres ont été grièvement blessés par un engin explosif près de Tessalit, dans le nord-est du pays, a fait savoir la Minusma dans un communiqué. Le chef de la mission, El-Ghassim Wane, a indiqué que "cet incident est un triste rappel du danger permanent qui pèse sur nos Casques bleus et des sacrifices consentis pour la paix " sur le territoire.
El-Ghassim Wane a cependant assuré que cette attaque, qu’il qualifie de "lâche", ne les ferait pas reculer. Au contraire elle "ne fait que renforcer la détermination de la Minusma à soutenir le Mali et son peuple dans leur quête de paix et de stabilité".
Le secrétaire général de l’ONU a tenu à rappeler que "les attaques contre les soldats de la paix des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international". Après avoir exprimé ses condoléances à la famille de la victime, Antonio Guterres a appelé les autorités maliennes à faire le nécessaire pour identifier les auteurs afin qu’ils soient traduits en justice.
Déployée au Mali depuis 2013, la Minusma est la mission de paix des Nations unies la plus meurtrière au monde. Selon les statistiques, 145 Casques bleus y ont tués dans des actes hostiles enregistrés au 31 août.