ONU : des millions de personnes menacées de pauvreté extrême en Afrique

LINFO.RE – créé le 21.05.2020 à 13h00 – La rédaction

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En raison de la pandémie de Covid-19, des millions d’Africains pourraient vivre dans la pauvreté extrême, alerte le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

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Une solidarité pour l’Afrique

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé, ce mercredi 20 mai, à une solidarité internationale avec le continent africain. Il a alerté que la pandémie du coronavirus pourrait entraîner une pauvreté extrême pour des millions d’Africains.
"La pandémie menace les progrès accomplis en Afrique. Elle aggravera les inégalités existantes et accentuera la faim, la malnutrition et la vulnérabilité face à la maladie", ajoute-t-il.

Antonio Guterres a accompagné son communiqué d’une étude de l’ONU et de plusieurs recommandations pour l’Afrique, relate lorientlejour.com.

Moins de décès en Afrique

Le chef de l’ONU s’est tout de même félicité que l’Afrique ait réagi rapidement face à la pandémie du coronavirus. "Le nombre de cas signalés est plus faible que ce que l’on craignait. Le virus a fait plus de 2.500 morts en Afrique", a-t-il noté.

Malgré tout cela, les pays d’Afrique doivent bénéficier du même accès à tout traitement et vaccin à venir, puisque la pandémie n’était qu’à ses débuts en Afrique. "Il faut impérativement faire preuve de solidarité mondiale avec l’Afrique - dès aujourd’hui et pour mieux se redresser. Il est indispensable de mettre fin à la pandémie en Afrique, pour y mettre fin dans le monde entier", insiste-t-il.

Plusieurs recommandations

Antonio Guterres a recommandé une mobilisation internationale afin de renforcer les systèmes sanitaires en Afrique. Pour éviter une crise financière, il faudra maintenir les chaînes d’approvisionnement alimentaire. "Il faut soutenir l’éducation, protéger les emplois, maintenir les ménages et les entreprises à flot et protéger le continent contre les pertes de revenus et de recettes d’exportation", précise-t-il.

Le secrétaire général a estimé qu’il est indispensable d’assurer à l’Afrique plus de 150 milliards d’euros de soutien additionnel de la communauté internationale.