Selon un communiqué du gouvernorat de Ouahigouya, cette attaque de djihadistes présumés en Burkina Faso a également fait 33 blessés qui se trouvent dans un état stable.
Le nord du Burkina Faso a été le théâtre d’une attaque de djihadistes présumés samedi. Le bilan encore provisoire fait état d’au moins 40 victimes, dont six soldats et 34 supplétifs civils de l’armée. Un "détachement militaire et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l’armée) a été la cible d’une attaque par des hommes armés non identifiés samedi", aux environs de 16 heures, dans les encablures d’Aorema, à une quinzaine de kilomètres de Ouahigouya, est-il indiqué dans le communiqué du gouvernorat publié dimanche. Selon le même document, 33 blessés dans un état stable ont été également recensés. Ils sont "pris en charge actuellement au Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya", chef-lieu de la région du Nord.
Selon Le Figaro, plusieurs dizaines de terroristes ont été abattus lors d’une "riposte", lancée après cette attaque. Les "assaillants" ont "quasiment tous été neutralisés", a confirmé une autre source sécuritaire. Par ailleurs, une troisième source sécuritaire a affirmé que le détachement visé par l’attaque devait sécuriser l’aérodrome de Ouahigouya.
Alors que le pays est souvent la cible d’attaques djihadistes, les autorités de transition au Burkina Faso ont décrété, jeudi, la "mobilisation générale". Elles ont également annoncé la "mise en garde" leur permettant "le droit de requérir les personnes, les biens et les services, le droit de soumettre à contrôle et à répartition les ressources au ravitaillement" et "le droit d’appel à l’emploi de défense, à titre individuel ou collectif".
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