Cet enlèvement survenu dans une gare de l’Etat d’Edo, dans le sud du Nigeria illustre une nouvelle fois l’insécurité croissante dans le pays africain le plus peuplé.
Le bureau du gouverneur a rapporté ce cas d’enlèvement dans une gare de l’Etat d’Edo, dans le sud du Nigeria. Une bande d’hommes armés de fusils AK-47 a enlevé une trentaine de personnes. Selon le communiqué de la police, des bergers armés ont mené une attaque en plein après-midi à la gare Tom Ikimi située à environ 111 km au nord-est de la capitale de l’État, Benin City, et à proximité de la frontière avec l’État d’Anambra. Les faits se sont produits au moment où les passagers attendaient un train pour Warri, dans l’État voisin du Delta, relate BFMTV.
Au total, 32 personnes ont été enlevées et une a réussi à s’échapper, a déclaré le commissaire à l’information de l’État d’Edo, Chris Osa Nehikhare. Pendant l’enlèvement, certaines personnes présentes ont essuyé des tirs, a confié la police. Cette attaque constitue une nouvelle preuve de l’insécurité croissante au Nigéria, pays plus peuplé d’Afrique. Le gouvernement est confronté à un véritable défi alors que l’élection présidentielle aura lieu en février.
La situation au Nigeria est assez tendue à l’approche de l’élection présidentielle. Les insurrections islamistes font rage dans le nord-est et le banditisme dans le nord-ouest. Dans le sud-est, les habitants sont confrontés aux actions séparatistes et dans les États du centre, la population est en proie aux affrontements entre agriculteurs et éleveurs. Le service ferroviaire reliant la capitale Abuja au nord de l’État de Kaduna a rouvert en décembre, quelques mois après une attaque commise par des hommes armés. Ces derniers ont fait sauter les voies, et ont enlevé des dizaines de passagers. Six victimes ont été recensées.
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