Boko Haram, groupe djihadiste État islamique implanté en Afrique de l’Ouest, a revendiqué samedi le meurtre de huit soldats nigériens et la blessure de 17 autres dans de nouvelles attaques dans le nord-est du Nigeria.
Selon un communiqué repris par le site de surveillance américain SITE, confirmé par Le Figaro, le groupe de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) a affirmé avoir lancé des attaques contre des positions de l’armée nigériane jeudi, près de la ville de Gamboru.
"Un certain nombre de soldats du califat se sont mis en route en direction d’éléments de l’armée nigériane apostate rassemblés près de la ville de Gamboru il y a deux jours. Ils ont combattu avec des armes automatiques et de moyen calibre, ce qui a entraîné la mort de 8 apostats et fait 17 blessés", a indiqué Boko Haram.
Le groupe a affirmé que ses éléments étaient sains et saufs. Il a promis des attaques encore plus meurtrières dans les prochains jours pour les "apostats" et les "infidèles" en Afrique de l’Ouest.
L’armée a affirmé dans un communiqué vendredi avoir mené des opérations contre les rebelles à Gamboru, une offensive qui a provoqué leur débandade. Elle n’a pas mentionné de victimes ni dans ses rangs ni dans ceux des insurgés.
"Voyant les troupes, les terroristes qui s’étaient massés en vue d’une possible attaque ont abandonné leurs équipements et moyens logistiques et ont fui", a ajouté l’armée nigériane.
Quant aux habitants de Gamboru, ils ont confirmé l’existence des affrontements au niveau du pont, à la frontière entre Nigeria et Cameroun. L’attaque aurait été lancée par les rebelles.
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