Michel Euler/AP/SIPA
Des représentants de la Cédéao ont atterri à Niamey, le samedi 19 août. Cette visite a pour but de trouver une issue à cette crise en passant par la voie diplomatique.
Des représentants de la Cédéao ont atterri à Niamey, le samedi 19 août. Cette visite a pour but de trouver une issue à cette crise en passant par la voie diplomatique.
La situation reste tendue au Niger, la Cédéao essaie de jouer les médiateurs pour apaiser les tensions. Une délégation ouest-africaine s’est rendue à Niamey, le 19 août dernier. Même si l’organisation est « prête » pour une intervention militaire, ces pays de l’Afrique de l’ouest mettent tout leur espoir à trouver une sortie de crise pacifique.
Avant de faire appel aux forces militaires, la Cédéao compte sur une médiation diplomatique entre les deux forces vives de la nation nigérienne. Aussitôt débarqués dans la capitale nigérienne, les missionnaires de la Cédéao ont pu rendre visite au président Mohamed Bazoum, renversé du pouvoir le 26 juillet dernier. D’après une source venant de la Cédéao, le président déchu « a le moral » seulement il déplore le manque d’électricité.
L’ex-chef d’Etat nigérian Abdulsalami Abubakar, a mené une autre délégation au début du mois d’août à Niamey. Cependant, l’ancien président n’a pas rendu visite aux deux hommes qui se disputent le pouvoir au Niger : le général Abdourahamane Tiani et le président élu Mohamed Bazoum. Une éventuelle visite au chef de la junte militaire n’a pas encore été communiquée.
