Sept membres des forces armées nigériennes ont été tués dans une attaque du groupe djihadiste nigérian Boko Haram, dans le sud-est du Niger. Le ministère de la Défense a également affirmé samedi 9 mars dans la soirée que 38 terroristes ont péri durant l’affrontement.
Le ministère de la Défense a indiqué samedi soir à la télévision d’Etat que les Forces armées engagées dans la région du Lac Tchad ont repoussé vendredi 8 mars une attaque du groupe terroriste Boko Haram aux alentours de la localité de Gueskérou, commune située au nord-est de la ville de Diffa. Le bilan provisoire fait état de 45 morts, dont 7 morts parmi les soldats nigériens et 38 du côté des terroristes, relate Le Figaro.
"Cinq véhicules des assaillants ont été détruits et une importante quantité d’armes (quatre fusils AK47, 8 mitrailleuses, deux lance-roquettes RPG, des munitions de tous calibres) ont été récupérés", selon le ministère, en précisant que les opérations de ratissage sont en cours.
Un élu de Diffa avait de son côté dénombré plusieurs morts, dont des gendarmes, dans la journée de vendredi.
Le groupe terroriste a visé la position militaire de Woulwa, située à 5 km de Gueskérou, selon les informations diffusées par des habitants de Diffa. Ils étaient venus à bord d’une dizaine de véhicules et lourdement armés.
"Les combats ont duré près d’une heure et l’arrivée de renforts, notamment d’une "force spéciale" de l’armée nigérienne, a permis de repousser les assaillants vers le Nigeria", selon la même source.
En moins d’un mois, Boko Haram a multiplié les attaques contre une position militaire.
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