Au Niger, le régime militaire, résultant d’un coup d’État, avait décidé de fermer les frontières du pays le 6 août dernier, en réaction à la menace d’une éventuelle intervention militaire des nations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sur son sol.
"L’espace aérien de la République du Niger est ouvert à tous les vols commerciaux nationaux et internationaux", a fait savoir le lundi 4 septembre, un porte-parole du ministère des Transports cité par l’Agence nigérienne de presse. Comme le rapporte Le Parisien, il a ajouté que si les services au sol ont aussi repris, l’espace aérien était toujours fermé à "tous les vols militaires opérationnels et autres vols spéciaux qui ne sont autorisés que sous réserve d’autorisations préalables des autorités compétentes".
Les militaires, après leur prise de pouvoir le 26 juillet, avaient initialement fermé les frontières terrestres et aériennes du Niger. Cependant, depuis le 2 août, ces frontières ont été rouvertes avec cinq pays frontaliers, à savoir l’Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali et le Tchad. Par ailleurs, des vols autorisés spécialement ont continué à assurer la desserte de l’aéroport de Niamey, la capitale.
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La junte nigérienne avait adopté ces mesures en réaction à l’accroissement de la menace d’intervention émanant de pays voisins. Cette décision faisait suite aux avertissements de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui envisageait une action militaire pour restaurer le président déchu Mohamed Bazoum.
Le Niger demeure sous le coup des sanctions imposées par la Cédéao dans le but de faire pression sur le régime militaire en place. Cette situation a un impact significatif sur l’approvisionnement du pays en denrées alimentaires essentielles et en fournitures médicales, une situation préoccupante d’après les Nations Unies.
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