Illustration - CHINE NOUVELLE/SIPA
Les putschistes au Niger exigent l’expulsion de l’ambassadeur de France sur le territoire, mais l’ultimatum a pris fin dimanche soir. Paris n’entend pas céder au chantage de la junte.
Dans la soirée du vendredi 25 août, les putschistes au Niger ont émis un ultimatum à l’ambassadeur français, lui accordant 48 h pour quitter le territoire. Paris a réagi en dénonçant cette expulsion et refuse de s’y mettre. L’ultimatum fixé par la junte a expiré dimanche, mais l’ambassadeur de France reste toujours à Niamey.
Depuis le début de la crise au Niger, Paris campe sur sa position. D’après le journaliste Nicolas Bertrand, cité par Franceinfo, la France estime que "les militaires ayant pris le pouvoir sont illégitimes, et par conséquent, ils n’ont pas l’autorité pour exiger le départ d’un ambassadeur".
Alors que la situation reste tendue sur le territoire, des renforts de police ont été déployés autour de l’ambassade de France sur le territoire. La junte militaire devrait faire une déclaration pour acter le fait que Paris n’a pas rappelé son représentant au Niger.
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