L’épidémie de mpox (anciennement connue sous le nom de variole du singe) prend de l’ampleur en Afrique et inquiète de plus en plus les autorités sanitaires. Avec plus d’un millier de décès et 42 000 cas recensés depuis le début de l’année, l’Union africaine tire la sonnette d’alarme.
En seulement quelques mois, 42 000 cas de mpox ont été recensés à travers 18 pays d’Afrique cette année. "Comme vous pouvez le voir cette semaine, la semaine 40, nous avons 1 100 décès rapportés au total", a déploré Jean Kaseya, responsable des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, lors d’une conférence de presse en ligne. La majorité des décès sont survenus en RDC, épicentre de l’épidémie.
Les nouveaux cas continuent d’augmenter à un rythme inquiétant chaque semaine. Soulignant la gravité de la situation, M. Kaseya estime qu’il est urgent de déployer davantage de ressources pour contrôler l’épidémie. "Le mpox va échapper à tout contrôle si nous n’agissons pas", a-t-il prévenu.
L’Africa CDC exhorte une nouvelle fois la communauté internationale à débloquer rapidement les fonds promis pour faire face à cette crise sanitaire. Jean Kaseya appelle à une action immédiate et coordonnée pour stopper l’augmentation des cas et sauver des vies.
Le mpox, également connu sous le nom de variole du singe, se transmet par contact physique prolongé avec une personne contaminée. Cette maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
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