La ville de Palma est tombée récemment aux mains de groupes djihadistes. Depuis, les forces de l’ordre ont mené des opérations pour la reprendre .
Au Mozambique, la ville de Palma (située au nord-est), a été visée par une attaque sanglante le 24 mars dernier avant de tomber aux mains de groupes djihadistes.
Depuis cette date, les forces de l’ordre mozambicaines ont mené des opérations pour reprendre cette ville portuaire stratégique. Chongo Vidigal, le commandant des opérations à Palma, a annoncé lors d’une conférence de presse qu’un nombre "important de terroristes ont été abattus".
Toutefois, selon ses dires, la bataille n’est pas encore terminée, rapporte Le Figaro.
Des groupes armés ont attaqué la ville de Palma, il y a 11 jours lors d’un raid soigneusement préparé. Ce dernier a été lancé à seulement quelques kilomètres du grand projet gazier, piloté par le groupe français Total.
Des dizaines de civils, policiers et militaires ont été tués dans cette attaque, revendiquée par le groupe Etat islamique (EI). Face à ce drame, Total a évacué le personnel de son site gazier sur la péninsule d’Afungi, ainsi, le projet est à l’arrêt complet.
Depuis les premières attaques en 2017 dans la ville de Palma, les forces gouvernementales se sont montrées incapables de combattre efficacement les terroristes.
Effectivement, malgré le déploiement de plusieurs soldats sur les lieux, les rebelles terrorisent la province pauvre du Cabo Delgado, frontalière de la Tanzanie.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), près de 11 000 personnes ont été déplacées après la dernière attaque. L’ONU a indiqué que plus de 670 000 habitants ont été déjà été contraints de quitter leur foyer à cause des violences dans la région. Par ailleurs, 2 600 morts ont été recensés par l’ONG Acled, dont la moitié des civils.
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