Alors que les recherches des fosses communes se poursuivent, le bilan du "massacre de Shakahola" après le jeûne mortel dans une secte évangélique au Kenya pourrait encore s’alourdir.
Au total, 403 personnes ont perdu la vie après avoir pratiqué le jeûne extrême pour "rencontrer Jésus" dans une forêt au Kenya. Ce nouveau chiffre a été révélé après la découverte de douze nouveau corps, selon une responsable régionale. "Notre équipe médico-légale a pu exhumer 12 corps aujourd’hui", a déclaré à la presse la préfète de la région de la côte, Rhoda Onyancha sur les propos repris par TF1. Près de trois mois après l’annonce des premiers décès, le bilan du "massacre de Shakahola" pourrait être plus lourd. En effet, les autorités poursuivent les recherches des fosses communes dans une vaste zone de "bush" de la côte kényane.
Les premières autopsies ont révélé que la, majorité des victimes sont mortes de faim. D’autres, notamment des enfants, ont été étranglées, battues ou étouffées. Les personnes décédées sont des adeptes de la secte de Paul Nthenge Mackenzie, un ancien chauffeur de taxi autoproclamé "pasteur" de l’Église Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church), dont il est lui-même le fondateur. Après s’être rendu aux autorités, le pasteur a été placé en détention depuis le 14 avril. Il est notamment poursuivi devant la justice pour "terrorisme".
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