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De nombreuses voix réclament la peine de mort pour le "monstre" qui a tué le "petit Adnane" dont le corps a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi à Tanger au Maroc.
Adnane a été porté disparu depuis le lundi 7 septembre. Son histoire a suscité une vive émotion au Maroc. Le corps inanimé du petit garçon de 11 ans a été retrouvé dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 septembre enterré sous un arbre près de chez lui, dans un quartier populaire de Tanger. La petite victime a été enlevée, violée, tuée, puis enterrée. L’enquête préliminaire a révélé que le mis en cause l’a emmené dans un appartement qu’il loue dans le même quartier avant de l’agresser sexuellement. Il a ensuite tué l’enfant et a enterré son corps à proximité.
Peu de temps après la disparition d’Adnane, sa famille a aussitôt prévenu la police qui a mis en place un important dispositif pour le retrouver. La photo de l’enfant de 11 ans a été massivement diffusée sur les réseaux sociaux. Des internautes ont partagé des images de mauvaise qualité, extraites d’une caméra de surveillance, où le petit a été aperçu en train de marcher aux côtés d’un inconnu. Un ouvrier de 24 ans travaillant dans l’immense zone industrielle de la ville portuaire de Tanger a été identifié et interpellé pour "homicide volontaire sur mineur avec attentat à la pudeur", a déclaré la DGSN, la police marocaine sur le récit de RTL.
Des centaines de personnes se sont réunies autour d’un sit-in organisé dimanche 13 septembre à Tanger, avec des appels. Des voix réclamant l’exécution du meurtrier d’Adnane ont résonné. Sur les réseaux sociaux, les internautes multiplient les appels à la peine de mort. La peine capitale est toujours en vigueur au Maroc, mais sa dernière application remonte en 1993.
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