Un instituteur a lancé un appel sur les réseaux sociaux afin de décapiter deux jeunes filles, d’origine belge. Elles étaient en short sur un chantier dans le sud du Maroc.
Une polémique a éclaté après que de jeunes bénévoles belges ont travaillé en short sur un chantier dans le sud du Maroc. Un instituteur âgé de 26 ans a même lancé un appel pour les décapiter.
Lundi 5 août, le jeune instituteur a été arrêté pour avoir publié sur le réseau social Facebook un message "haineux" contre ces filles, a fait savoir un communiqué de la Sûreté marocaine (DGSN). Cette dernière a indiqué que l’homme sera poursuivi pour "incitation à des actes terroristes".
Son message rappelle notamment l’assassinat de deux touristes scandinaves en 2018 par des Marocains radicalisés. Selon des médias locaux, l’acte a été perpétré au nom du groupe État islamique.
Ali El Asri, un député du parti islamiste, a pour sa part dénoncé la tenue des deux Belges. "Depuis quand les Européens font-ils des travaux en tenue de baignade", s’est-il indigné sur sa page Facebook.
Les bénévoles, qui interviennent avec une association locale, ont de leur côté indiqué que les gens étaient tous gentils et amicaux à leurs égards. "J’adore le Maroc !", a déclaré l’une d’elles, Luna.
Sur la vidéo, la plupart des commentaires ont salué le dévouement des jeunes filles qui ont réalisé un travail à la place des responsables locaux. Toutefois, le Maroc se classe parmi les pays dangereux les plus dangereux pour les femmes qui font du tourisme seul.