Après les violentes manifestations contre la hausse des prix de carburant au Zimbabwe, une soixantaine de personnes ont été soignées pour des blessures par balles.
La population zimbabwéenne a vivement réagi à l’augmentation brutale des prix des carburants décrétée par le gouvernement d’Emmerson Mnangagwa. Depuis lundi 14 janvier, des rassemblements ont lieu dans le pays. De nombreuses personnes sont descendues dans les rues de Harare et Bulawayo, les deux plus grandes villes, en réponse à l’appel à mener une grève générale de la Confédération syndicale du Zimbabwe (ZCTU), note La Croix.
L’Association des médecins pour les droits de l’homme du Zimbabwe a affirmé avoir pris en charge 172 personnes. Soixante-huit Zimbabwéens ont été blessés par balles, dont dix-sept ont dû subir une opération d’urgence.
Le gouvernement a dénoncé lundi un "plan délibéré visant à saper l’ordre constitutionnel" et assuré qu’il "répondra de façon appropriée (...) à ceux qui conspirent pour saboter la paix". Mardi, l’armée a été mobilisée pour mettre fin aux agitations qui ont fait au moins trois morts. Des avocats et Amnesty International ont relevé des centaines d’arrestations.
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