illustration SIPA
Le premier tour de l’élection présidentielle au Mali a été perturbé par une embuscade dans la région de Ségou, au centre du Mali. Au moins 12 personnes ont été tuées, dont quatre militaires maliens et huit djihadistes présumés.
Selon une source administrative, les militaires chargés de sécuriser les opérations électorales dans la région de Ségou ont été la cible d’une attaque terroriste mardi. Ils ont tiré sur le convoi militaire. Quatre militaires maliens et huit présumés djihadistes ont trouvé la mort dans cette tuerie. La même source a indiqué que le bilan risquait de s’alourdir puisque "deux véhicules de l’armée malienne et ses occupants n’ont pas encore été retrouvés".
Plus de 700 bureaux de vote sur les 23 000 mis en place ont été fermés dimanche en raison des perturbations, selon le gouvernement de Bamako. Parmi ces bureaux, 600 se trouvent dans la région de Mopti, au centre du Mali. Mardi soir, les résultats étaient toujours inconnus.
Si le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta avait déjà affirmé qu’il était en tête, ses deux autres rivaux, dont Soumaïla Cissé et Aliou Boubacar Diallo, se disent également qualifiés pour le second tour. Dans le cas où aucun candidat n’obtient la majorité absolue, le deuxième tour commencera le 12 août.
Le résultat du premier tour doit être publié vendredi d’après la loi électorale.
>> À lire aussi : Mali : interpellation violente des journalistes de TV5 avant d’être libérés
(Source : Le Figaro)
