La capitale malienne est secouée par une nouvelle attaque terroriste. L’armée a assuré avoir rapidement neutralisé la menace et repris le contrôle de la situation.
Le Mali, déjà fragilisé par des années de crise, a été une nouvelle fois la cible d’une attaque terroriste.
Dans la matinée de mardi, des échanges de tirs intenses ont éclaté dans la capitale, Bamako, semant la panique parmi la population. "Des hommes armés non encore formellement identifiés ont attaqué ce matin au moins un camp de gendarmerie de Bamako", a déclaré un chef au niveau de la gendarmerie tout en gardant son anonymat selon Le Figaro. Un des managers aéroportuaire a rapporté que "l’aéroport de Bamako est momentanément fermé face aux évènements". Ce responsable n’a pas détaillé la durée de cette mesure sécuritaire.
Des hommes armés se sont pris à un camp de gendarmerie dans le sud de Bamako, déclenchant des échanges de tirs nourris. Les autorités maliennes ont affirmé avoir rapidement maîtrisé la situation. Ils ont présenté cet incident comme une tentative d’infiltration déjouée par les forces de sécurité. "Tôt ce matin, un groupe de terroristes a tenté de s’infiltrer dans l’école de gendarmerie de Faladié", a communiqué l’armée dans une publication sur les réseaux sociaux. "La situation est sous contrôle", a ajouté les militaires.
Selon l’AFP, Les premiers coups de feu et les premières explosions ont été entendus vers 5 heures du matin, heure locale. Une épaisse fumée noire s’est répandue dans le ciel, visible de loin. Des fidèles se sont retrouvés pris au piège dans une mosquée située à proximité de la zone de combats.
Cette attaque intervient dans un contexte sécuritaire particulièrement tendu au Mali. Le pays est confronté depuis plusieurs années à une montée de la violence jihadiste. La situation a entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes et déstabilisé de vastes régions. Les deux coups d’État survenus en 2020 et 2021 ont encore aggravé la situation, entraînant un isolement international du pays.