Avec cette "attaque terroriste" qui a fait 54 morts, dont 53 soldats, l’armée malienne a enregistré une de ses plus lourdes pertes depuis plusieurs années.
Un nouveau bilan de l’armée fait état de 53 soldats maliens tués ainsi qu’un civil lors d’une "attaque terroriste" survenue vendredi. L’attentat a été lancé contre une position militaire à Indelimane, dans la zone de Ménaka, près de la frontière avec le Niger. "A la suite de l’attaque de la position des Fama (les forces armées maliennes) à Indelimane, les renforts dépêchés ont retrouvé 54 corps dont un civil", soit 53 soldats tués, a écrit le ministre malien de la Communication, Yaya Sangaré, vendredi soir sur Twitter, propos relayés par Le Figaro. Ce dernier a également relevé des dégâts matériels importants à Indelimane, dans la localité d’Ansongo, dans le secteur de Ménaka dans le nord-est du pays ainsi que dix rescapés.
Cette attaque terroriste n’a pas été encore revendiquée vendredi soir. Toutefois, elle marquera l’histoire de l’armée au Mali, car il s’agit de l’une de ses plus lourdes pertes enregistrées depuis plusieurs années. Dans un communiqué distinct, le gouvernement malien a souligné, vendredi soir, qu’il "condamnait" cette "attaque terroriste qui a fait des morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels du côté des Forces nationales de défense et de sécurité". Des renforts ont été déployés sur place afin d’assurer la sécurité de la zone et traquer les assaillants, ajoute la même note.
Une source militaire a annoncé que des soldats maliens étaient également portés disparus vendredi. D’après un bilan d’un responsable du ministère de la Défense, 40 soldats ont perdu la vie dans deux assauts djihadistes le 30 septembre et le 1er octobre, près du Burkina Faso, pays situé au sud du Mali.
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