Depuis fin décembre, les militaires français, membres de la Force Barkhane, ont subi trois attaques.
L’état-major de l’armée française, six soldats français, membres de la force anti-djihadiste Barkhane ont été blessés, vendredi 8 janvier matin, au Mali. Un véhicule-suicide piégé a été utilisé lors de cette troisième attaque, subie par les militaires français, rapporte RTL.
Selon le communiqué, l’attaque s’est produite dans la zone dite "des trois frontières", entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. "Un véhicule inconnu s’est dirigé à vive allure" vers l’arrière d’un convoi en opération avec des militaires maliens.
Afin de protéger les autres éléments de la force, un véhicule blindé de combat d’infanterie s’est alors interposé. "Devant cette manœuvre, le conducteur (...) a fait déclencher sa charge explosive", a précisé le communiqué.
Le pronostic vital des blessés n’est pas engagé, note la chaîne. Toutefois, les militaires ont été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Gao. Trois d’entre eux feront l’objet d’un rapatriement vers la métropole samedi 9 janvier.
Plusieurs disparitions ont été récemment recensées dans l’armée française, lors de ces trois attaques.
Effectivement, le 2 janvier dernier, deux soldats dont une femme, tous deux du 2e régiment de hussards d’Haguenau, (près de Strasbourg) ont été tués dans leur véhicule blindé léger. Durant une mission de reconnaissance et de renseignement, ils ont fait l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé, rappelle BFMTV.
Cinq jours avant, trois soldats du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse avaient été victimes, eux aussi, d’une bombe artisanale, portant le nombre total de soldats français, tués au Sahel à 55, depuis 2013.
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