Dans un communiqué, la junte a indiqué que : "La détérioration de la situation sécuritaire au Mali et dans le Sahel est une conséquence immédiate de l’intervention de la France et ses alliés en Libye".
Quatre jours après le départ définitif de la France du Mali, la junte malienne, par le biais de son porte – parole le colonel Abdoulaye Maïga, a indiqué dans un communiqué qu’elle a pris acte vendredi 19 août du "retrait militaire français" du pays.
Dans la foulée, la junte qui a accédé au pouvoir par un putsch en 2020, a tenu à souligner que la France était "coresponsable de la situation dans le pays en proie au djihadisme et à la violence, et que la situation serait meilleure après son départ".
Les autorités maliennes rassurent la population malienne face aux groupes terroristes que les "vaillantes forces armées maliennes" vont combattre et que des "succès seront engrangés" et par conséquent, la sécurité des populations sera "considérablement améliorée", rapporte Le Figaro.
Après neuf ans d’engagement contre les djihadistes, de la force antidjihadiste française Barkhane a définitivement quitté le territoire malien lundi dernier. Un départ qui est synonyme de la dégradation des relations entre le Mali et la France sous la junte. Pour avoir du soutien militaire contre le terrorisme, le Mali s’est désormais allié à la Russie.
> Notre dossier sur le Mali.