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Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a déclaré dimanche que la France retirerait ses troupes du Mali s’il n’y avait "plus de légitimité démocratique ni de transition" dans le pays.
La France insiste sur la "priorité absolue" d’organiser des élections en février 2022 après le deuxième coup d’Etat au Mali. Telle est la note communiquée lundi 31 mai par le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, rapporte Franceinfo. Après le second coup d’état dans le pays, Paris a sommé, le 25 mai dernier, de prendre des "sanctions ciblées" contre les militaires impliqués en imposant une reprise de la transition dans son "cours normal". Le président de la République Emmanuel Macron a aussi déclaré dimanche que la France retirerait ses troupes du Mali dans le cas où le pays n’aurait "plus de légitimité démocratique ni de transition". Le chef de l’Etat a également mis en garde contre l’islamisme radical.
Après un nouveau coup d’Etat dans le pays, le second en neuf mois, sous la houlette du colonel Assimi Goïta, les 15 pays membres de la CEDEAO ont pris une décision radicale dimanche. Ils ont alors suspendu le Mali de leur organisation. Dans la foulée, ils ont exigé la nomination "immédiate" d’un "nouveau" Premier ministre issu de la société civile. Enfin, ils ont insisté sur le fait de limiter la transition ouverte à 18 mois, avec des élections générales comme prévu en février 2022après le premier coup d’Etat d’août 2020.
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