Depuis le départ des soldats français du Mali en 2022, le nombre de civils tués lors d’attaques djihadistes a explosé sur le territoire. Le pouvoir lui-même est de plus en plus pris pour cible.
L’intervention militaire française au Mali, initiée en 2013 avec l’opération antiterroriste "Serval" et poursuivie sous le nom de "Barkhane", a connu un tournant majeur en 2021 avec le retrait progressif des soldats. Après neuf années de présence sur le terrain, les derniers militaires de l’opération Barkhane ont quitté le pays en août 2022. Depuis, les attaques de groupes djihadistes se multiplient sur le territoire.
D’après les médias, le nombre de civils tués lors d’attaques djihadistes est quatorze fois plus important, touchant désormais l’ensemble du pays. Ces assauts ne se limitent cependant pas seulement aux civils, mais visent également les institutions du pouvoir malien. Les groupes djihadistes enrichissent leur arsenal en récupérant du matériel des forces armées maliennes au fil des attaques.
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