Au Mali, le président Ibrahim Boubacar Keïta a démissionné après avoir été arrêté par des soldats mutins. L’Union européenne a appelé à la libération "immédiate" des prisonniers.
Après des mois de manifestations, la situation évolue très vite au Mali. Mardi 18 août, le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé sa démission après avoir été arrêté par des soldats mutins. L’Union européenne a réagi, au lendemain de ce "coup d’état" qui a renversé le régime d’IBK, rapporte Le Figaro.
L’UE a ainsi appelé mercredi 19 août à la libération "immédiate" des prisonniers et au "retour de l’Etat de droit". Cette déclaration a été faite à l’issue d’un sommet extraordinaire des 27.
"La stabilité de la région et du Mali, la lutte contre le terrorisme doivent demeurer des priorités absolues", a précisé Charles Michel, président du Conseil européen. Il a aussi signifié "l’extrême préoccupation" des dirigeants des 27 à la suite des dernières évolutions de la situation.
L’Union africaine (UA) a aussi, de son côté, appelé à la libération immédiate du président, du Premier ministre et des autres ministres. Dans un communiqué, l’actuel président de l’UA, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa a condamné, mercredi, le changement inconstitutionnel de régime au Mali. Il a également demandé à l’armée de rentrer dans les casernes.
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