Blessés durant une opération anti-djihadiste Barkhane, les deux militaires blessés vont être rapatriés en France.
L’état-major français a annoncé dans la soirée de jeudi 23 janvier que deux soldats français ont été blessés durant l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur camion ravitailleur dans la région de Tombouctou (nord du Mali).
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), organisation djihadiste liée à Al-Qaïda, a revendiqué cette attaque, a noté un communiqué de l’organisme américain de surveillance des mouvements extrémistes SITE, relayé par Le Figaro.
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L’explosif improvisé a endommagé la CaRaPACE (Camion Ravitailleur Pétrolier de l’Avant à Capacité Étendue) de la force Barkhane. Cependant, l’impact de l’explosion a été atténué par le blindage de la cabine. Selon l’état-major français, elle était engagée dans une mission de ravitaillement.
L’explosion a engendré un incendie dans la cabine du véhicule. Les deux militaires français ont réussi à le quitter pour se mettre en sécurité. "Blessés, leur pronostic vital n’est pas engagé", détaille le communiqué, confirmant une information de La Provence. Ils ont été rapatriés en France.
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