Le groupe terroriste Etat islamique a revendiqué l’attaque contre un camp de l’armée malienne, qui a tué au moins 49 soldats dans le nord-est du pays, vendredi 1er novembre.
Dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram et signé "Province Afrique de l’Ouest" (qui signifie l’Etat islamique dans le Grand Sahara), Daech a déclaré : "Des soldats du califat ont attaqué une base militaire où sont stationnés des éléments de l’armée malienne apostate, dans le village d’Indelimane, dans la région de Ménaka", rapporte Le Figaro.
Cette "attaque terroriste" dans le nord-est du Mali a fait au moins 49 morts dans les rangs de l’armée. Du matériel militaire a également été détruit. Le communiqué de l’organisation EI a été publié une semaine après la mort du chef de Daech, Abou Bakr al-Baghdade. Ce dernier a été tué en Syrie lors d’un raid américain.
Le porte-parole de l’état-major, le colonel Frédéric Barbry, a cependant affirmé que cette attaque meurtrière n’a "aucun lien" avec la mort du brigadier français Ronan Pointeau au Mali, qui a été également revendiqué par l’EI. Le décès de ce militaire prouve toutefois que "le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n’est pas terminé et notre détermination, à le poursuivre est entière", a déclaré la ministre de la Défense, Florence Parly
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