La survie d’Amadou Koufa n’empêche en rien l’efficacité des opérations menées par les militaires Français pour neutraliser les terroristes au Mali.
La présence de l’armée française au Mali entre dans sa sixième année. Cette guerre contre le terrorisme lancée à l’initiative de la France depuis 2013 au Mali, contre les groupes islamistes liés à Al-Qaida a connu plusieurs interventions. La quête pour la paix au Sahel est soutenue par les soldats de la MINUSMA et certains civils des Nations Unies.
Le bilan est généralement positif malgré les pertes ainsi que les explosifs et les armes de plus en plus sophistiqués des djihadistes. La mobilité toujours plus accrue des djihadistes et les pièges explosifs qu’ils mettent en place témoignent du fait que nous n’arrivons pas encore au terme de cette guerre.
Le démenti envoyé par le chef djihadiste Amadou Koufa, sur son présumé décès relayé par les médias internationaux, constitue une preuve sur la durée encore incertaine de cette guerre ainsi que l’accès à une paix durable.
C’est en tenant compte de cette situation, que l’ancien chef d’état-major Pierre de Villiers a affirmé dans Le Journal Du Dimanche : "gagner la guerre, ça peut aller vite, mais pour gagner la paix, il faut au moins dix à quinze ans". Comme nous sommes à la recherche de la paix, les terroristes de leur côté ne cessent de développer tous les moyens pour réussir leurs opérations.
D’après ce que rapporte Africanews.fr, le général Abdoulaye Cissé, chef des opérations de l’armée malienne était pourtant formelle sur cette disparition d’Amadou Koufa : "le terroriste Amadou Koufa est mort de ses blessures après l’intervention militaire française, suite aux informations fournies par l’armée malienne".
Les opérations menées par les militaires français tendent vers une neutralisation toujours plus importante des déploiements terroristes.
L’opération menée dans le centre du Mali en date du Vendredi 23 Novembre 2018 dans laquelle Amadou Koufa était présumé mort, a tout de même permis de mettre à terre une trentaine de djihadistes. Cette action a d’ailleurs été saluée par la ministre française des Armées, Florence Parly selon Africanews.
Par ailleurs, la recherche de politiques adéquates ainsi que d’une solution pour le développement économique régionale faciliteraient l’accès à la paix au Sahel.