Le porte-parole de l’état-major français des armées, le colonel Frédéric Barbry, a affirmé lundi 22 juillet, qu’une voiture piégée a explosé à l’entrée de la base militaire française de Gao, dans le nord-est du Mali. Cette attaque a fait trois blessés dans les rangs des militaires français et estoniens.
Le drame est survenu dans l’après-midi du 22 juillet, vers 15h45 (17h45 heure française) au Mali selon les informations l’état-major de l’armée française à franceinfo. "Il y a eu une attaque par un véhicule piégé (…) à l’entrée de la partie française du camp de Gao", partagé entre la force française anti-jihadiste Barkhane, la force de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) et les forces armées maliennes (Fama).
Il s’avère en revanche que la voiture n’était pas entrée à l’intérieur du camp. Le colonel Frédéric Barbry a fait état de "trois militaires français et estoniens blessés" dans cette explosion, soulignant toutefois que leur vie était hors de danger. Ils ont été pris en charge par l’antenne chirurgicale de la base. Des dégâts auraient été par ailleurs constatés sur certaines installations du camp, selon rfi.
Selon la chaîne française, une cinquantaine de militaires estoniens assurent à Gao des missions de patrouille et de protection des installations de l’opération Barkhane.
Une attaque au véhicule piégé avait également visé une patrouille conjointe de soldats français et maliens dans les rues de Gao en juillet 2018. Quatre personnes parmi la population civile y ont perdu la vie. Cette attaque avait aussi plusieurs dizaines de blessés, dont quatre militaires de Barkhane.
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