En Ouganda, le parlement a voté une loi anti-LGBTQ, prévoyant de lourdes peines pour les personnes homosexuelles. L’ONG Amnesty International a réagi.
Durant une séance agitée, le parlement a adopté une loi contre l’homosexualité en Ouganda. Ce texte anti-LGBTQ prévoit de lourdes sanctions pour les personnes entretenant des relations homosexuelles, rapporte Le Figaro.
L’Amnesty International a réagi par l’intermédiaire de Tigere Chagutah, le directeur de l’ONG pour l’Afrique de l’Est et du Sud. Dans un communiqué, ce dernier a indiqué que "cette loi ambigüe, vaguement formulée, criminalise même ceux qui ’font la promotion de l’homosexualité".
Mercredi 22 mars, l’organisation a demandé au président ougandais Yoweri Museveni de rejeter cette loi qualifiée d’"assaut sérieux" contre la communauté LGBTQ+. Amnesty international a estimé que le président du pays devait "urgemment mettre un veto" à cette loi consternante qui institutionnaliserait la discrimination, la haine et les préjugés contre la communauté LGBTQ+.
Lors de l’examen de cette loi, des paroles homophobes ont été prononcées au cours des débats au parlement. La semaine dernière, le président Yoweri Museveni lui-même a fait référence aux homosexuels comme à des personnes "déviantes". Le chef de l’Etat de 78 ans a souvent estimé que le sujet n’était pas une priorité à ses yeux et qu’il préférait conserver de bonnes relations avec ses donateurs occidentaux et les investisseurs.
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