Ces victimes sont probablement des migrants clandestins, ont indiqué des militants des droits humains sur les réseaux sociaux après la découverte de 15 corps sur la côte de la ville de Sabratha dans l’ouest de la Libye.
Le Croissant rouge libyen a annoncé vendredi 7 octobre la découverte de quinze corps, dont certains calcinés, sur la côte de la ville de Sabratha dans l’ouest de la Libye. Des bénévoles de l’organisation sont arrivés sur les lieux et ont transporté les dépouilles à la morgue de l’hôpital de la ville après avoir été informés par les autorités locales. Certains des corps, calcinés, étaient découverts à l’intérieur d’une embarcation incendiée et d’autres, intacts, à proximité, rapporte la même source citée par Le Figaro. L’identité des victimes et la cause de leur décès n’ont pas été communiquées. Toutefois, des militants des droits humains ont affirmé sur les réseaux sociaux qu’il s’agissait de migrants clandestins.
Des échanges de tirs ont éclaté jeudi soir à la suite d’une dispute entre passeurs. Ce qui a provoqué la mort des passagers à bord de l’embarcation, pour la plupart des Africains, soulignent des médias locaux. Un des groupes de passeurs impliqué dans la querelle a ensuite incendié le bateau vendredi, selon les mêmes sources. Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux et présentées comme étant celles du bateau sinistré, une épaisse fumée noire a été aperçue. Les autorités n’ont pas encore confirmé ces informations.
Après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est devenue une voie privilégiée pour des dizaines de milliers de migrants originaires d’Afrique subsaharienne, de pays arabes et d’Asie du Sud, cherchant à rejoindre l’Europe par les côtes italiennes. Depuis le début de l’année, 14 157 migrants ont été arrêtés et ramenés en Libye, selon un bilan de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) publié lundi.
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