Ces affrontements ont eu lieu entre deux groupes armés influents lundi 14 et mardi 15 août à Tripoli (Lybie). Au moins 27 personnes ont perdu la vie.
La banlieue sud-est de Tripoli, en Lybie, a été le théâtre de violents affrontements entre deux groupes influents pendant deux jours. Le Centre de Médecine d’urgence (CMU) a diffusé un bilan provisoire mercredi 16 août sur Facebook. Cette agence, qui gère les secours dans l’ouest du pays, a fait état de 27 morts et 106 blessés dans ces violences à l’arme lourde entre ces deux influents groupes armés. Par ailleurs, 234 familles ont pu être secourues et extraites dans des zones de combats, ainsi que plusieurs dizaines de médecins ou infirmiers étrangers.
Pour secourir les blessés et évacuer les civils, trois hôpitaux de campagne et une soixantaine d’ambulances ont été mobilisés. Le journal Le Figaro rapporte que les combats ont démarré après l’arrestation du colonel Mahmoud Hamza par la force d’al-Radaa.
Face à ces violences, un "conseil social", formé de notables et de personnalités influentes de Soug el-Joumaa, a été mis en place.
Mardi 15 août soir, il a annoncé être parvenu à un accord avec le chef du gouvernement siégeant à Tripoli, Abdelhamid Dbeibah, pour le transfert du colonel Mahmoud Hamza à une "partie neutre". Dans un communiqué, il a indiqué qu’une désescalade et un cessez-le-feu suivront cette mesure.
> A lire aussi : Libye : les combats près de Tripoli font 121 morts et près de 600 blessés