L’équipe de direction de l’ONG internationale SOS Villages d’enfants au Liberia est mise en cause dans le viol présumé d’une jeune fille de 16 ans.
L’ONG internationale SOS Villages d’enfants a reconnu vendredi "un cas d’agression sexuelle" au Libéria. Cet aveu fait suite à la mise en cause dans la presse locale de son directeur pays dans le viol présumé d’une jeune fille de 16 ans. "SOS Villages d’enfants confirme qu’un cas d’agression sexuelle a eu lieu dans son programme au Liberia impliquant son équipe de direction", écrit l’organisation. Cette dernière déplore profondément le fait de ne pas avoir pu protéger la victime.
Les faits ont été découverts en novembre 2021. La police a immédiatement informé l’ONG qui vient en aide aux orphelins et aux enfants dans le besoin. Le viol a été commis à l’époque où la victime "avait retrouvé sa famille biologique" après avoir été accueillie par l’association. L’agresseur présumé dont le nom n’a pas été communiqué "a été suspendu en mars 2022 et que le bureau régional de SOS Villages d’enfants a pris le contrôle des opérations" de l’association au Libéria, souligne le communiqué de l’ONG repris par Le Figaro. Dans la foulée, trois autres employés ont été également suspendus pour leur implication présumée.
SOS Villages d’enfants, dont le siège international est à Vienne, reste déterminé à faire payer ceux qui sont responsables de cette agression sexuelle, quelle que soit leur position hiérarchique. En 2021, l’association a déjà mené des enquêtes sur des cas de violences, notamment sexuelles, et de fraude commis à partir des années 1990 dans une vingtaine de ses structures en Afrique et en Asie.
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