Le Pape François a quitté le Mozambique à la mi-journée ce vendredi 6 septembre. Il a pris la direction de Madagascar, où il atterrira à 16h30, (heure de Madagascar).
Malgré la pluie, des dizaines de milliers de personnes ont participé à la messe par laquelle le Pape François a conclu son voyage au Mozambique.
Le plus caractéristique est peut-être l’expressivité de ce pays, qui prie par la musique et la danse.
Le pape François a utilisé une chasuble à motifs ethniques, rappelant la peau d’un léopard, et une croix faite avec les bois des maisons détruites par un cyclone dans le pays, qui lui a été offerte juste avant sa visite à l’hôpital Zimpeto.
C’était une messe célébrée "Pour le progrès des peuples". L’homélie du pape demandait donc aux catholiques d’oser pardonner des offenses spécifiques, et même, à l’exemple de Jésus, d’aimer ses ennemis.
C’est un message difficile pour ce pays, qui se remet encore de 17 ans de guerre civile qui a fait 1 million de morts et 4 millions de déplacés.
"Aucune famille, aucun groupe de voisins, aucun groupe ethnique, encore moins une nation, n’a d’avenir si la force qui les unit, les rassemble et règle leurs différends est la vengeance et la haine. Nous ne pouvons pas accepter et nous unir par vengeance, ou traiter les autres avec la même violence qu’ils nous ont traités, ou trafiquer des possibilités de représailles sous des auspices apparemment légaux."