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Les autorités militaires nigériennes ont ordonné le départ immédiat du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), entraînant la fermeture de son bureau à Niamey. La rupture des accords a poussé plusieurs expatriés à quitter le pays.
Le Niger tourne une nouvelle page en ordonnant au Comité international de la Croix-Rouge de quitter son sol. Cette injonction a conduit à la fermeture du bureau de Niamey dès le 4 février. Plusieurs employés étrangers ont commencé à partir, après la résiliation des accords entre la junte et l’organisation humanitaire. Le gouvernement a formalisé cette décision par une note diplomatique, sans en expliquer les raisons. Depuis son arrivée en 2023, le régime militaire impose une politique de rupture avec ses anciens alliés et cherche à renforcer ses liens avec de nouveaux partenaires stratégiques, comme la Turquie ou la Russie.
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Le Niger intensifie son contrôle sur les organisations humanitaires. Fin janvier, le gouvernement a annoncé un encadrement strict des ONG, accusant certaines d’entretenir des liens avec des groupes hostiles. Plusieurs associations ont déjà perdu leur autorisation d’exercer, tandis que le pays maintient des partenariats financiers internationaux. Le CICR, actif depuis plus de trente ans, intervenait auprès des populations touchées par les violences djihadistes dans les zones les plus instables, souligne Le Monde. Parallèlement, la junte renforce sa coopération militaire avec le Mali et le Burkina Faso, prévoyant la création d’une force commune pour contrer la menace terroriste qui sévit dans la région.
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