Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a annoncé la suspension de la diffusion de la chaîne française LCI en réaction aux propos de la journaliste Abnousse Shalmani.
Dans l’émission “24h Pujadas, l’info en question”, la journaliste de LCI Abnousse Shalmani, a évoqué la crise sécuritaire dans le Sahel en général mais aussi sur le Burkina Faso.
Elle aurait annoncé que les "“djihadistes” avancent à toute vitesse en l’absence de tout Etat dans les localités conquises". Sans citer de source, elle aurait souligné que "40% du territoire est occupé par les “djihadistes”". "Près de 90.000 civils appelés Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont utilisés “comme de la chair à canon” pour protéger les militaires burkinabè contre les terroristes", aurait-elle également annoncé.
En réaction à ces propos qualifiés de " simples supputations et des insinuations malveillantes", le Conseil supérieur de la communication (CSC), du Burkina Faso a publié un communiqué ce jeudi. "Les programmes de LCI sont suspendus pour une durée de trois mois au Burkina Faso sur les bouquets de tout distributeur de services audiovisuels à péage à compter de la notification de la présente décision", a décidé l’autorité de régulation des médias burkinabé. Certaines de ces informations sont "susceptibles de créer des troubles au sein des populations et fragiliser la collaboration nécessaire recherchée entre l’armée et les civils pour la sauvegarde de la patrie burkinabè", ont déploré les autorités locales. Ces affirmations "ne reposent sur aucune preuve concrète, qu’elles manquent d’objectivité et de crédibilité", ont défendu les autorités burkinabe.
La suspension annoncée ce jeudi concerne "les bouquets de tout distributeur de services audiovisuels à péage à compter de la notification de la présente décision".
SOURCES : Le Figaro - Faso 7.com