Dimanche 3 janvier, plusieurs personnes ont été tuées dans le centre du Mali. Alors que des villageois parlent de victimes civiles, la France a affirmé, mardi soir, avoir abattu des djihadistes.
Un grand nombre de personnes ont été tuées dans le village de Bounti, dans le centre du Mali, dimanche. L’armée française a affirmé, mardi 5 janvier, avoir ciblé des dizaines de djihadistes, mais des villageois et une association locale parlent, eux, de civils atteints par un appareil non-identifié, rapportent plusieurs médias.
L’information concernant cet événement fait jaser sur les réseaux sociaux depuis dimanche. Interrogés par l’Agence France-Presse, des habitants du village ont évoqué des tirs en provenance d’un hélicoptère non-identifié, en plein jour, lors d’un mariage. Ils ont indiqué que plus de 20 personnes, dont des enfants, sont décédées.
L’état-major français nie cependant ces affirmations. Il a expliqué à l’AFP que l’armée française a "neutralisé" des combattants djihadistes, préalablement repérés après un recoupement d’informations. C’était "une frappe menée après un processus particulièrement formel... sur un groupe armé terroriste ", assure une source militaire proche du dossier.
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