Deux mois après avoir reconnu le bitcoin comme une des monnaies officielles dans le pays, la Centrafrique a lancé dimanche le projet de sa propre cryptomonnaie, le Sango.
Après avoir adopté le bitcoin comme monnaie officielle fin avril, la Centrafrique a officiellement lancé le chantier de sa propre cryptomonnaie, le Sango, et du futur "premier crypto-hub africain" à "fiscalité nulle". La plupart de la population locale "n’est pas bancarisée" et souffre d’un manque d’"infrastructures". Les services financiers sont donc quasiment inaccessibles pour plusieurs habitants.
Dimanche 3 juillet, le président Faustin Archange Touadéra a affirmé avoir trouvé "la solution" : "le smartphone" pour commercer et investir en cryptomonnaies. Il estime que le smartphone est "l’alternative à la banque traditionnelle, à l’argent liquide et à la bureaucratie financière". Le chef de l’Etat a ensuite enchaîné avec l’annonce du lancement d’"un nouveau système numérique alimenté par la technologie Blockchain".
M. Touadéra n’a donné aucun détail concret sur les modalités et le calendrier de la création du projet "Sango Coin" ni sur le "Crypto Island", plateforme permettant cette devise virtuelle de devenir "le catalyseur de la tokénisation des vastes ressources naturelles" de la Centrafrique. Pour lui, "Sango Coin sera l’accès direct à leurs (nos) ressources pour le monde entier" pour attirer les investisseurs et "faire démarrer les moteurs de l’économie".
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