Cette mesure a été prise en raison du conflit opposant les forces gouvernementales éthiopiennes aux rebelles. La sécurité du personnel de l’Union européenne sur place est renforcée.
En Ethiopie, la guerre civile qui dure depuis un an s’est intensifiée en novembre alors que le chef du gouvernement, Abiy Ahmed, a annoncé son intention de rejoindre le front pour mater les rebelles tigréens. Lauréat du prix Nobel de la paix en 2019, il a appelé ses compatriotes à "repousser et à enterrer l’ennemi".
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Ce conflit aurait fait plusieurs milliers de morts, plus de 2 millions de déplacés et plongé des centaines de milliers d’autres personnes dans des conditions proches de la famine, estime l’ONU. Sur fond d’inquiétude, plusieurs pays ont donc exhorté leurs ressortissants à quitter le territoire. C’est aussi le cas du "personnel non-essentiel" de l’Union européenne.
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"En coordination et conformément aux instructions données par nos Etats membres, nous avons demandé à notre personnel non-essentiel et leurs familles de quitter le pays", a déclaré la porte-parole de l’UE, Nabila Massrali, lors d’un point presse. Elle a assuré que les mesures de sécurité ont été renforcées pour le personnel encore sur place.
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