CHINE NOUVELLE/SIPA
La ministre éthiopienne des Transports a affirmé, samedi 16 mars, que l’enquête sur les causes du crash du Boeing 737 MAX 8, la semaine passée, prendrait "un temps considérable".
Le crash d’un Boeing 737 MAX 8 en Ethiopie, dimanche 10 mars, a provoqué la mort des 157 personnes de 35 nationalités à bord. Il s’agit du second accident en moins de cinq mois pour ce type d’appareil, dorénavant cloué au sol dans de plusieurs pays.
Lors d’une conférence de presse à Addis-Abeba, la ministre Dagmawit Moges a indiqué que l’enquête sur les causes du crash nécessitait "une analyse minutieuse et un temps considérable pour parvenir à des conclusions concrètes", rapporte le journal Le Figaro.
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La ministre éthiopienne a également affirmé que l’identification des restes des 157 victimes "va prendre approximativement cinq à six mois". Une analyse de l’ADN des restes de corps sur le lieu du drame avec des échantillons soumis par les familles sera effectuée.
Un document remis aux proches des victimes indique par ailleurs que les familles recevront les effets personnels récupérés sur le lieu du crash dans "approximativement deux mois" et les certificats de décès dans deux semaines. Ce document a été transmis à l’AFP par un proche d’une victime, qui a souhaité garder l’anonymat.
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