L’attaque a duré une vingtaine d’heure dans un complexe hôtelier de la capitale Nairobi. Elle est revendiquée par les djihadistes somaliens shebabs.
Comme le rapporte Le Point avec la presse française, les shebabs ont été "éliminés" par les forces de sécurité après avoir occupé un complexe hôtelier de Nairobi près de vingt heures, a indiqué le président kényan, Uhuru Kenyatta. "Nous souhaitons vous informer que, à l’heure où nous parlons, six autres cadavres ont été découverts sur les lieux de l’attaque et un policier a succombé" à ses blessures, a déclaré de son côté le chef de la police kényane, Joseph Boinnet. Ces victimes viennent s’ajouter aux 14 annoncées un peu plus tôt par le président.
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Ces islamistes radicaux somaliens indiquent avoir agi pour répondre au transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, rapporte le centre américain de surveillance des sites djihadistes. Dans un communiqué, les shebabs expliquent que leurs combattants ont suivi les ordres d’Ayman al-Zawahiri, chef d’Al-Qaïda, de s’attaquer aux intérêts occidentaux et israéliens.
Des explosions et des coups de feu ont toujours été entendus plus de 20 heures après le début de l’attaque, mercredi à l’aube. Les autorités se sont confrontées avec les terroristes pendant toute la nuit. À 3 h 30 du matin, un groupe d’au moins 20 individus avait pu retrouver la liberté, rapporte une journaliste de la presse française.
Joseph Boinnet estime que cette attaque du complexe DusitD2 a été "coordonnée". Elle avait commencé par une explosion entendue à plus de 5 kilomètres à la ronde, suivie de tirs en rafale.
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