Kenya reçoit la troisième édition du "One Planet Summit"

LINFO.RE – créé le 15.03.2019 à 04h21 – La rédaction

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À l’occasion de la troisième édition du "One Planet Summit", le Kenya a réuni jeudi 14 mars des représentants de gouvernements, des institutions financières, des ONG ou encore des entreprises.

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Lutter contre les dérèglements climatiques

C’est la première fois que le continent africain reçoit la réunion internationale sur les changements climatiques "One Planet Summit". Cette dernière a été lancée par la France en 2017.

ONG, entreprises, gouvernements ou encore institutions financières se sont donné rendez-vous ce jeudi 14 mars au Kenya. L’objectif du sommet est de trouver des solutions, mais surtout de débloquer des financements afin de lutter durablement contre ce phénomène naturel aggravé par les activités de l’homme.

4% des émissions mondiales attribuées à l’Afrique

Le changement climatique touche 65% de la population africaine, alors que l’Afrique n’est responsable que de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, relate RFI. Si une partie du sommet est dédiée aux discours et tables rondes, l’autre partie sera consacrée à la signature d’initiatives concrètes pour le continent. Un participant a indiqué que "One Planet Summit" réunit surtout des acteurs économiques souhaitant prendre des engagements.

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Des annonces secrètes

Même si la grande partie des annonces sont pour le moment secrètes, les experts ont indiqué que certains contrats vont se pencher sur les aides des villes africaines, pour qu’elles accèdent à l’énergie durable. D’autres projets vont par contre restaurer les terres dégradées, lutter contre la déforestation ou former les chercheurs.

Pour aider l’Afrique à s’adapter à ce changement climatique, la Banque mondiale doit encore confirmer le doublement de ses financements. "C’est un continent en forte croissance, vulnérable, et c’est une bombe démographique. Il faut éviter qu’il se calque sur des modèles de développements polluants", a déclaré un expert.

Quant à la Banque africaine de développement, elle a promis une importante augmentation de sa contribution aux projets verts. "On attend qu’elles arrêtent de financer les énergies fossiles. Mais elles ont du mal à convaincre leurs actionnaires", fait savoir un connaisseur.