Les ravages se sont particulièrement concentrés dans l’est de la Libye, notamment à Derna, où la situation humanitaire demeure alarmante.
Selon les autorités locales, les inondations dévastatrices provoquées par le passage de la tempête Daniel dans la nuit du 10 au 11 septembre ont eu des conséquences tragiques en Libye, faisant plus de 3 300 morts. L’Organisation internationale des migrations (OIM) a rapporté que plus de 43 000 personnes ont été déplacées en raison des inondations meurtrières qui ont frappé le nord-est de la Libye. L’OIM a souligné que le "manque d’approvisionnement en eau" avait contraint de nombreuses personnes à quitter Derna pour se rendre dans d’autres régions de l’Est et de l’Ouest du pays, rapporte le site Lefigaro.fr.
Suite à la contamination présumée de l’eau du réseau de distribution local par les inondations, les autorités libyennes avaient appelé les habitants de Derna à ne plus utiliser cette source d’eau. L’ONU, par l’intermédiaire de ses agences, dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a intensifié ses efforts pour prévenir la propagation de maladies et éviter une deuxième crise sanitaire dans la région. Les principaux risques sont liés à "l’eau contaminée et au manque d’hygiène".
Selon l’OIM, les besoins immédiats des personnes déplacées incluent la "la nourriture, l’eau potable, le soutien en santé mentale et psychosocial."
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