Mercredi 15 septembre, les membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont pris la décision de sanctionner les auteurs du coup d’État ayant renversé le président guinéen Alpha Condé.
À la suite du coup d’État emmené par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya le 5 septembre, les quinze États membres de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont suspendu la Guinée de leurs instances.
Jeudi 16 septembre, ils ont passé aux mesures économiques en décidant de sanctionner individuellement les auteurs du coup d’État. Réunis à Accra (Ghana), les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont ainsi gelé les avoirs financiers des membres des putschistes et des membres de leurs familles. Ces derniers seront aussi interdits de voyager. Par ailleurs, le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, a demandé l’organisation des élections dans six mois en Guinée.
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La troisième des quatre journées de concertation nationale convoquées au Palais du peuple se tenait à Conakry jeudi 16 septembre, relate France 24. L’objectif était de définir les grandes lignes de la transition qu’un futur "gouvernement d’union nationale" sera chargé de conduire.
Après les chefs religieux, les partis politiques, les diplomates étrangers, les militaires ont également rencontré les patrons des compagnies minières. "Nous sommes entièrement rassurés", a déclaré Frédéric Bouzigues, directeur général de la Société minière de Boké (SMB), après leur rencontre avec Mamady Doumbouya.
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