Cet incendie meurtrier s’est déroulé lundi 18 décembre dans le centre de Conakry, la capitale de Guinée. Au moins 14 personnes ont perdu la vie et 190 autres blessées.
Le centre de Conakry, la capitale de Guinée a été le théâtre d’un terrible incendie dans la nuit du dimanche 17 à lundi 18 décembre, relate Le Figaro. Le principal dépôt d’hydrocarbures de la société guinéenne de pétrole à Kaloum a pris feu vers minuit.
Les secours se sont dépêchés sur les lieux. Au moins 14 personnes ont perdu la vie, de nationalité guinéenne et étrangère et 190 autres blessées ont été transportées dans les hôpitaux de Conakry.
Dans un communiqué diffusé lundi soir, le gouvernement a assuré que 113 d’entre elles ont pu rentrer et rejoindre leurs familles.
D’importants dégâts matériels ont été également observés après cet incendie. Une commission d’enquête est en train de les évaluer, selon toujours le communiqué. Le gouvernement a indiqué que plusieurs sapeurs-pompiers ont été mobilisés toute la nuit et l’incendie a été maîtrisé dans l’après-midi du lundi.
Le chef de la junte Mamadi Doumbouya, au pouvoir depuis septembre 2021, a réagi dans un texte diffusé sur sa page Facebook. "J’appelle le peuple de Guinée à la solidarité et à la prière pour la nation en ces moments de dure épreuve", a-t-il déclaré.
Face à cet important incendie, le gouvernement a décidé de fermer les écoles dans le grand Conakry, comprenant la capitale et ses environs. Il a également demandé aux travailleurs de rester chez eux. Les forces de sécurité ont bouclé la zone portuaire.
Selon le ministère de l’Information, un plan d’urgence sanitaire a été activé pour la prise en charge des blessés et un numéro d’appel d’urgence a été également mis en service.
Une cellule de crise a été instaurée et coordonnée par le ministre de la Sécurité, Bachir Diallo. Ce dernier a annoncé l’arrivée de secouristes étrangers, notamment du Sénégal et du Mali. L’Union européenne et les Etats-Unis ont exprimé leur solidarité.
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