Après la tentative de coup d’état en Guinée, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé des sanctions, essentiellement économiques, jusqu’à ce que les militaires rendent le pouvoir à des dirigeants issus d’élections.
Les putschistes en Guinée ont tenu leur promesse de libérer des "détenus politiques" du régime. D’après France24, une dizaine d’opposants au régime déchu interpellés lors du coup d’état qui a renversé le président guinéen Alpha Condé ont été libérés. Une vingtaine de prisonniers ont quitté la prison civile de Conakry, dont les opposants Abdoulaye Bah et Etienne Soropogui, ou encore un transfuge du parti au pouvoir, Ismaël Condé. Ces libérations ont eu lieu sous la supervision des colonelS Balla Samoura et Moussa Tiegboro Camara, membres de la nouvelle junte.
Ces libérations ont eu lieu à la veille d’un sommet sur la Guinée de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette dernière a condamné la prise de pouvoir éclair des putschistes et l’arrestation du président Alpha Condé, dimanche. Après le coup d’état, la CEDEAO a pris des sanctions, principalement économiques, en attendant l’engagement des militaires sur la voie d’une transition de 18 mois maximum pour une reprise du pouvoir par les dirigeants civils issus d’élections.
De son côté, une coalition de l’opposition dirigée par le principal adversaire de M. Condé, l’ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, a soutenu le nouveau pouvoir militaire. Il a réclamé en priorité à "la mise en place d’institutions légitimes capables" de "conduire rapidement le pays à la réconciliation nationale et à l’instauration de l’État de droit".
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