Cette condamnation a été prononcée, mercredi 23 juin à Abidjan, en l’absence de l’accusé, qui vit en exil. Guillaume Soro était jugé par contumace pour des faits commis en 2019.
Guillaume Soro, l’ancien chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire, a été jugé par contumace pour "atteinte à la sûreté de l’Etat". En exil, l’homme politique de 49 ans a écopé de la prison à vie. Le verdict est tombé en son absence mercredi 23 juin, à Abidjan.
L’ex-président de l’Assemblée nationale et 19 de ses proches étaient poursuivis pour complot, tentative d’atteinte contre l’autorité de l’Etat, mais aussi diffusion et publication de nouvelles fausses, ainsi que troubles à l’ordre public, selon les informations relayées par plusieurs médias.
Les autres principaux accusés - S. Kamagaté (ancien chef du protocole de l’ex-Premier ministre), A. Bamba (ex-ministre) et Touré Moussa (ex-chef de la communication) - sont condamnés à 20 ans de réclusion. Deux des frères de M. Soro et A. Lobognon, son ancien bras droit, ont, eux, écopé de 17 mois d’emprisonnement pour "troubles à l’ordre public ".
La cour d’assises d’Abidjan a suivi les réquisitions du parquet. Elle a, en outre, ordonné la confiscation des biens de Guillaume Soro et des coprévenus, la dissolution de son mouvement Générations et peuples solidaires. Elle a aussi ordonné aux condamnés de payer solidairement 1 milliard de francs CFA à l’Etat. Ce qui fait environ 150 millions d’euros.