Le président ghanéen, John Atta Mills est décédé mardi. Le vice-président, John Dramani Mahama, a aussitôt pris les commandes de l’Etat.
John Atta Mills, le président ghanéen, a brusquement tiré sa révérence mardi à 68 ans. « C’est avec le cœur lourd que nous annonçons la mort brusque et prématurée du président de la République du Ghana », a déclaré le président dans un communiqué. Tout ce qu’on sait de sa disparition pour le moment est qu’il est tombé malade quelques heures auparavant.
Aussitôt, le vice-président John Dramani Mahama a prêté serment et pris les commandes de l’Etat, à la suite d’une session parlementaire extraordinaire.
Juriste de formation, John Atta Mills, le « prof » comme on l’a surnommé, est arrivé au pouvoir en 2009, à l’issue d’un scrutin remporté en 2008 face à un candidat du parti du président sortant, John Kufuor qui a renoncé au pouvoir après deux mandats. Son parti l’avait désigné à sa propre succession lors de l’élection présidentielle en décembre 2012.
D’origine modeste, Atta Mills avait pour idole le premier président ghanéen indépendant, héros de l’émancipation des noirs sur le continent, Kwame Nkrumah. Il avait rejoint le bureau politique du National democartic compagny (NDC) en 1990 et était devenu vice-président de l’ancien président Jerry Rawlings en 1997, grâce au soutien de l’ancien président Jerry Lawnings, fondateur du NDC.
Les Ghanéens se souviendront certainement de ce président qui a su maintenir son pays en bon ordre aussi bien sur le plan politique qu’économique, durant son mandat inachevé.